le Comité Mam’Ega met également en œuvre une action citoyenne symbolique qui consiste à l’inauguration de noms de rues pour des Femmes et des Hommes qui ont œuvré toute leur vie pour le Vivre Ensemble et pour le bien de la communauté humaine dans leur environnement immédiat (exemple : rue Mahboubi Tir), mais aussi à une échelle plus universelle (exemple : rue Aimé Césaire).

Vous pouvez lire ici des extraits du journal « Eveil Busserine » du mois de mars 2002 consacré à Monsieur TIR et au Grand Saint-Barthélémy, à l’origine de la réflexion sur les « ateliers noms de rue ».

Rue Françoise Ega

Martiniquaise, femme engagée, généreuse et militante des premiers temps du quartier du Grand Saint-Barthélémy.

Rue Odette TARAGONNET

Femme d’origine arménienne, militante associative et présidente pendant des années de l’association de locataires de Saint-Barthélémy III.

Rue Jacques MARTY

Prêtre ouvrier, originaire des Vosges, qui jusqu’à son dernier souffle a oeuvré pour les habitants du Grand Saint-Barthélemy.

Rue Aimé CESAIRE

Du nom du poète et homme politique martiniquais né en 1913 et décédé en 2008. Avec cette nouvelle rue marseillaise, le Comité Mam’Ega a souhaité rendre un hommage fortement symbolique.

Dans cet arrondissement, nous ne nous abaisserons jamais devant les poisons que sont l’intolérance, le racisme et la haine. Nous allons nous battre avec nos armes qui sont les mots d’Aimé Césaire. La poésie et la pensée font tomber toutes les murailles. (Pierre Lézeau, Comité Mam’Ega)

Rue Odette Taragonnet

Née le 23 novembre 1939 à la Belle de mai, Odette Surdukian, marseillaise de cœur, était d’origine Arménienne. Sa mère, Némée Sonna, née en Turquie, était arrivée en France en 1939. Odette faisait partie d’une fratrie de quatre filles.

Odette Taragonnet a vécu au Canet, elle était couturière. Jean-Louis son époux était chauffeur routier et fréquentait le quartier. Odette a 28 ans quand elle rencontra Jean-Louis, il l’épousa quelques mois après à Aix-en-Provence. Le couple habitait à la traverse Mère de Dieu dans un petit T2. Lire la suite

 

Rue Mahboubi TIR

Monsieur TIR un homme de bien dans sa petite boutique, avec son petit cahier et son crayon noir, à sa façon développa une solidarité humaine.

Le Comité Mam’Ega est également à l’origine de la publication de l’ouvrage «Monsieur Tir, un marchand de bien » écrit par Karima Berriche et publié en 2003.

Monsieur Tir était un marchand. Il était venu des montagnes de l’Aurès en Algérie pour s’installer, avec toute sa famille, au coeur du quartier de la Busserine à Marseille (…). Le quartier s’est étendu, s’est modifié, et comme Monsieur Tir, d’autres personnes ont mis toutes leurs forces pour que le Grand Saint-Barthélémy garde son dynamisme et sa richesse. Le Comité Mam’Ega est fier d’avoir été à l’origine de ce livre qui retrace, avec l’histoire de Monsieur Tir, celle de ce quartier…